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Le principal suspect dans la disparition de la jeune femme, retrouvée morte vendredi près de Nantes, a été mis en examen pour "enlèvement et séquestration suivie de mort".
Le corps de femme retrouvé vendredi dans un fossé sur la commune de Bouguenais est bien celui de Sophie Gravaud, selon les enquêteurs. Il a été localisé à environ huit kilomètres du centre commercial de Saint-Herblain, dans la banlieue de Nantes (Loire-Atlantique), où a disparu samedi Sophie Gravaud. C'est à cet endroit que des vêtements et des effets personnels de la jeune femme de 23 ans avaient été retrouvés mercredi soir.


Le principal suspect dans la disparition de Sophie Gravaud, a été mis en examen pour "enlèvement et séquestration" par un juge d'instruction nantais, a annoncé le procureur de la République de Nantes, Stéphan Autain. Ce chef de mise en examen, prononcé avant la découverte du corps, devrait être rapidement requalifié en "enlèvement et séquestration suivie de mort", a-t-il précisé.


Il lui est également reproché d'avoir utilisé la carte bancaire de la jeune femme, qui n'a plus donné signe de vie depuis samedi soir. Son épouse avait été mise en examen jeudi soir pour complicité d'enlèvement, séquestration et détention arbitraire. Elle est également soupçonnée de recel, pour avoir utilisé l'argent de la carte bancaire de Sophie Gravaud et a été écrouée.

Les deux accusés ont été reconnus coupables du meurtre de la jeune femme à coups de pierre.
Deux jeunes hommes ont été reconnus coupables d’avoir tué Ghofrane Haddaoui à coups de pierre. La cour d'assises des mineurs des Bouches-du-Rhône leur a infligé une peine de 23 ans de réclusion, vendredi soir, au terme d’un procès de quatre jours à huis-clos.
Le corps de Ghofrane, 23 ans, la tête ensanglantée, avait été découvert le 19 octobre 2004 dans un terrain vague des quartiers nord de Marseille. L'autopsie avait permis d'établir qu'une trentaine de coups, à l'aide de grosses pierres jetées sur la boîte crânienne, avaient entraîné des lésions cérébrales et une hémorragie à l'origine de la mort.
Le procès n'a cependant pas permis de déterminer avec précision les mobiles du crime et du déchaînement de violence. Ghofrane avait suivi l'un des deux jeunes hommes, qu'elle semblait connaître, vers sa cité avant d'être tuée.
Minorité

L'avocat général avait requis la peine maximale à l’encontre les deux accusés, âgés de 19 et 20 ans mais mineurs au moment des faits, assortie pour le premier d'une peine de sûreté des deux tiers. Il avait demandé aux jurés de ne pas retenir l'excuse de minorité. Ces derniers l'ont suivi dans sa réquisition en rejetant cette excuse, à la satisfaction de la famille de Ghofrane. Des applaudissements ont retenti dans la salle à l'énoncé du verdict.
«La famille considère que c'est un verdict de condamnation», s’est félicité l’un des avocats de la mère de Ghofrane, à l’issue du procès.

Le parquet de Paris a ouvert samedi matin une information judiciaire pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et "coups et blessures volontaires en réunion", à la suite du décès d'un policier, percuté lundi par la nacelle d'un manège à la Foire du Trône, a-t-on appris de source judiciaire.
Un adolescent de 15 ans, interpellé jeudi soir chez des proches à Blois (Loir-et-Cher), qui a reconnu vendredi en garde à vue avoir poussé le policier, Reynald Caron, doit être présenté à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen pour "coups et blessures volontaires sur agent de la force publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner", a-t-on précisé de même source.
Un crime passible de vingt ans de réclusion criminelle devant une cour d'assises si elle ne retient pas l'excuse de minorité.
Un autre jeune homme, interpellé vendredi dans l'Essonne, qui a admis avoir porté des coups au policier, devrait être mis en examen pour "coups et blessures volontaires sur un représentant des forces de l'ordre". Le parquet va demander au juge des libertés et de la détention leur incarcération provisoire.
Vendredi, lors d'une conférence de presse, le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a expliqué que le mineur de 15 ans qui avait poussé le policier l'avait fait "sans doute pour échapper à une interpellation".
L'hypothèse accidentelle avait été privilégiée dans un premier temps par les enquêteurs et le parquet de Paris.
Deux autres jeunes hommes à l'origine de la bagarre avec les forains du manège, qui a entraîné l'intervention des gardiens de la paix, et interpellés dans l'Essonne, doivent être présentés à un juge d'instruction en vue de leur mise en examen pour "coups et blessures commis en réunion".
Sur les violences qui ont suivi, les enquêteurs disposent de très nombreux témoignages qui ont permis d'identifier le suspect numéro un.
Les obsèques du gardien de la paix âgé de 31 ans ont été célébrées jeudi.