Berbiguier de terre neuve du thym :
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Berbiguier de terre neuve du thym :
Alexis Vincent Charles Berbiguier de Terre-Neuve du Thym né à CArpentras est l'auteur d'une grande biographie qui fait 3 volumes en 274
chapitres appelées :
Les farfadets ou Tous les démons ne sont pas de l'autre monde.
Obsédé toute sa vie par des créatures démoniaques qu'il nomme «farfadets », il a été soigné à Salpêtrière par Philippe Pinel, mais sans grand succés ...
Pionner la psychothérapie, il est considéré par Raymond Queneau.Et
André Bavier comme un archétype du fou littéraire.
Tout commence par des bruits qu'il entend pendant la nuit. Apparaissent alors deux chats, qui ne sont autres que deux sorcières envoyées par Belzébuth pour le tourmenter.
Berbiguier perd le sommeil et songe au suicide.
Une vision de Jésus au paradis le détermine à lutter contre les forces du mal.
Au maléfices des farfadets qui se multiplient sans cesse, Berbiguier riposte par des incantations et des fumigations de soufre et de thym.
Il les pique avec des aiguilles et leur jette du tabac dans les yeux.
Lorsqu'il parvient à en capturer quelques-uns, il les enferme dans des bouteilles qu'il cachette avec de la cire d'Espagne.
Lucifer s'inquiète alors de ses agissements et lui envoie des lettres de menace, que Berbiguier reproduit dans son livre.
Les farfadets sont partout : prenant la forme d'un serpent ou d'une anguille, d'un sansonnet ou d'un oiseau-mouche, ils le privent de ses facultés intellectuelles et le font éternuer, ils harcèlent son écureuil et font souffler le vent pour briser son parapluie, ils sont la cause des entorses et ils incendient les granges et les châteaux, ils rendent les hommes impuissants et engrossent les jeunes filles.
Mû par l'espoir de délivrer l'humanité de ce fléau, Berbiguier dédie son ouvrage à tous les empereurs, rois, princes, souverains des quatre parties du monde
Ces représentants de Dieu sur la terre, écrit-il, me favoriseront dans mes opérations. Ils feront bâtir des cheminées assez grandes pour y établir des fourneaux anti-farfadéens ; ils fourniront à leurs frais le soufre, le sel, les cœurs de bœufs, les foies de moutons, les aiguilles, les épingles et tout ce qui est reconnu pour contrarier la race infernale ;
alors on pourra faire en grand ce que je n’ai pu faire jusqu’à présent qu’en petit, et au lieu de tuer les farfadets par centaines, ils tomberont sous nos coups par milliers.
Berbiguier s'était lui-même donné le nom de Terre-Neuve du Thym afin, dit-il, ne pas être confondu avec les autres Berbiguier. Il projetait aussi d'acheter une « terre neuve » où il ne ferait pousser que du thym, mais il mourut avant d'avoir réalisé son rêve de pouvoir ainsi éloigner les farfadets à jamais. (décés en 1851 )
chapitres appelées :
Les farfadets ou Tous les démons ne sont pas de l'autre monde.
Obsédé toute sa vie par des créatures démoniaques qu'il nomme «farfadets », il a été soigné à Salpêtrière par Philippe Pinel, mais sans grand succés ...
Pionner la psychothérapie, il est considéré par Raymond Queneau.Et
André Bavier comme un archétype du fou littéraire.
Tout commence par des bruits qu'il entend pendant la nuit. Apparaissent alors deux chats, qui ne sont autres que deux sorcières envoyées par Belzébuth pour le tourmenter.
Berbiguier perd le sommeil et songe au suicide.
Une vision de Jésus au paradis le détermine à lutter contre les forces du mal.
Au maléfices des farfadets qui se multiplient sans cesse, Berbiguier riposte par des incantations et des fumigations de soufre et de thym.
Il les pique avec des aiguilles et leur jette du tabac dans les yeux.
Lorsqu'il parvient à en capturer quelques-uns, il les enferme dans des bouteilles qu'il cachette avec de la cire d'Espagne.
Lucifer s'inquiète alors de ses agissements et lui envoie des lettres de menace, que Berbiguier reproduit dans son livre.
Les farfadets sont partout : prenant la forme d'un serpent ou d'une anguille, d'un sansonnet ou d'un oiseau-mouche, ils le privent de ses facultés intellectuelles et le font éternuer, ils harcèlent son écureuil et font souffler le vent pour briser son parapluie, ils sont la cause des entorses et ils incendient les granges et les châteaux, ils rendent les hommes impuissants et engrossent les jeunes filles.
Mû par l'espoir de délivrer l'humanité de ce fléau, Berbiguier dédie son ouvrage à tous les empereurs, rois, princes, souverains des quatre parties du monde
Ces représentants de Dieu sur la terre, écrit-il, me favoriseront dans mes opérations. Ils feront bâtir des cheminées assez grandes pour y établir des fourneaux anti-farfadéens ; ils fourniront à leurs frais le soufre, le sel, les cœurs de bœufs, les foies de moutons, les aiguilles, les épingles et tout ce qui est reconnu pour contrarier la race infernale ;
alors on pourra faire en grand ce que je n’ai pu faire jusqu’à présent qu’en petit, et au lieu de tuer les farfadets par centaines, ils tomberont sous nos coups par milliers.
Berbiguier s'était lui-même donné le nom de Terre-Neuve du Thym afin, dit-il, ne pas être confondu avec les autres Berbiguier. Il projetait aussi d'acheter une « terre neuve » où il ne ferait pousser que du thym, mais il mourut avant d'avoir réalisé son rêve de pouvoir ainsi éloigner les farfadets à jamais. (décés en 1851 )
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